Parce que j'ai entendu aujourd'hui "le nez de Pinocchio ça n'existe pas", j'ai eu envie de ce post. Simplement parce que non seulement le nez de Pinocchio ça existe et aussi parce que la démonstration est sans appel, à la fois visuelle et neurologique.
"Le nez de Pinocchio", dans le champ du non-verbal, c'est l'idée que le mensonge déclencherait une démangeaison sous le nez dans des proportions supérieures au hasard statistique.
Alors, partons d'abord d'un exemple bien clair parmi des dizaines de situations réelles issues de nos banques vidéos.
Sur le plateau d'un journal télévisé français, pendant qu'une journaliste annonce au moment de l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter pour la radio-activité, son collègue, un présentateur très connu, effectue le geste aperçu sur l'image. L'annonce que le nuage radioactif ne passera pas au dessus de la France et qu'il n'aura pas d'incidence sur la santé, sont deux informations fausses.
En fait, le nez démange, oui, comme celui de Pinocchio s'allongeait. Mais il ne démange pas n'importe où. Il démange à un endroit bien précis, sous le nez, étiqueté N20.
Ce phénomène, décrit et observé dans nos bases de données depuis plus 30 ans a été circonscrit par Le Dr Emilio Gómez Milan et ses collègues de l’Université de Grenade en 2017. Ils ont repéré que le nez se refroidit de plus de 1 degré celsius au moment du mensonge, si bien qu’il rétrécit légèrement ! La démonstration a été effectuée à l'aide d'une caméra thermique.
Pour les besoins de leur expérience, 60 participants mentaient lors d’un appel téléphonique passé à un proche, et les chercheurs ont repéré alors que la température du bout de leur nez descendait d’environ 1,2 degré celsius, alors que celle de leur front augmentait de 1,5 °C. C'est cette baisse de température qui mène au léger rétrécissement du nez. Et ce se serait pour réchauffer le nez que nous que nous aurions tendance à le toucher, voir le frotter. L'étude est disponible ici : https://bit.ly/2TcLgze
Le "nez de Pinocchio", mis à l'honneur par Collodi en 1881 n'est pas une lubie. En synergologie lorsque nous disons quelque chose, c'est parce que c'est doccumenté. L'approche synergologique a été fondée autour de l'observation visuelle et son système de classification annexé à une banque riche de plus de 6000 vidéos. Les signes corporels peuvent aujourd'hui facilement être repérés en situation réelle.
À qui profite le crime ?
Qui a intérêt à propager un discours de type : "la synergologie dit que … et ce n'est pas vrai".
Et bien simplement les chercheurs qui comptent bien s'attirer un capital de sympathie en dénigrant cette discipline au nom nouveau donc facilement suspect. Mais vivement que des sociologues sérieux s'intéressent à ce phénomène des faux sceptiques issus du champ universitaire. Comme la synergologie est une discipline jeune et qu'elle est née hors du giron universitaire, elle est facilement attaquable. Le seul petit problème c'est qu'elle a aujourd'hui 35 ans et que 35 ans de réflexion à partir d'une voie nouvelle ça donne une confortable avance dans l'observation. D'autant qu'aujourd'hui les observations synergologiques non seulement peuvent être montrées mais elles deviennent validables grâce aux techniques d'imagerie moderne ; et que la robotique humanoïde peut expertiser ces informations en donnant aux algorithmes de quoi s'en donner à coeur joie avec les données.
Bonne journée !
Ps : Si vous voulez en savoir plus et participer à deux jours de formation pour mieux comprendre, je vous propose de nous retrouver samedi 17 et 18 août à Montréal : http://institutquebecoisdesynergologie.com/seance-1/
Ou alors en conférence, le 12 septembre à Montréal : https://bit.ly/2KyNbeN