Archives mensuelles : septembre 2009

Drôle d’étude sur le décodage du mensonge !


Cerveau et Psycho, à priori une très bonne revue de vulgarisation a publié ans son numéro 34, un article intitulé « détecter les mensonges ». L’auteur de cet article Marc-André Reinhart cite une étude de Charles Bond et Bella de Paulo expliquant chiffres à l’appui que nous sommes moins habiles à « décoder le mensonge en le regardant qu’en l’écoutant ». L’article concluant ensuite qu’il vaut mieux écouter que regarder.
Ce type d’étude est curieux. Vous demandez à des gens qui ne sont pas formés au décodage non verbal de le décoder et vous vous rendez compte qu’ils ne savent pas faire. C’est un peu comme si l’on demandait à des gens qui n’ont jamais appris à conduire, de piloter une voiture et qu’on en conclue qu’ils ne savent pas faire ! C’est tout bonnement ridicule.
Les scores les meilleurs obtenus par ces personnes dans les épreuves de décodage du mensonge sont inférieurs aux scores les pires obtenus par des synergologues dans des épreuves comparables.
Curieuse étude…
A quand des synergologues et des psychologues confrontés ensemble au décodage du mensonge, les synergologues ne disposant que des sources visuelles face aux psychologues disposant des sources visuelles et sonores. Ce type d’épreuve là aurait davantage de sens… à suivre.

Les femmes préfèrent les grands.


Les femmes préfèrent les grands et les grands sont jugés plus compétents que les petits par toutes les études qui s’intéressent à ce phénomène !……. C’est le genre d’article qu’a dû lire Nicolas Sarkozy lorsqu’il décida de demander à être entouré de plus petits que lui dans ses déplacements.

Il s’est certainement arrêté sur ces études là, mais il aurait aussi pu raisonner différemment. Si nous regardons les grands leaders sans égard pour la nature de leurs idées ( !) Churchill, Hitler, Mussolini, Gandhi, Staline, Mitterrand, Gorbatchev, Poutine… ce sont des petits.

Si vous comparez par ailleurs les critères de l’homme idéal défini par les femmes avec l’homme avec lequel elles partagent leurs vies, il y a un certain décalage pour ne pas dire un décalage certain entre le fantasme et la réalité

C’est ainsi, on ne s’attarde jamais sur le paradoxe qui fait que lorsqu’on ne correspond pas à la norme et qu’on réussit quand même, on est d’autant plus admiré et aimé. Ce qui ne règle rien au problème car s’il avait su cela Sarkozy aurait demandé à être accompagné par des grands !

Le stress bien compréhensible d’Obama.

Barack Obama présentait hier soir sa réforme de la santé devant le Congrès . Le président américain est un homme très à l’aise devant les caméras. Sa gestuelle est bien connue, bien rodée aussi. Pourtant hier soir il montra deux attitudes qui ne sont guère dans ses manières de faire. D’abord il revint en position doigts croisés (B_S_C_F_H pour les synergologues) presque systématiquement durant les trois premières minutes dès que ses mains s’élevaient. Ce signe est un signe de malaise bien compréhensible, mais c’est une attitude que Barack Obama n’avait jamais montrée si longtemps en début de discours. Et deuxième incongruité, il ne se servit de sa main droite de manière autonome qu’au bout de 2mns 35 (sur le mot « tonight ») ce qui là ausi est un record chez lui. Le stress montre qu’une partie du corps est bloquée. C’est aussi le signe qu’on peut être stressé et faire un grand discours.

La rentrée et l’écriture…!

C’est la rentrée scolaire et comme plusieurs rentrées déjà, mais de façon plus revendicative cette année, des spécialistes soucieux d’efficacité se demandent pourquoi les enfants continuent à apprendre à écrire à la main alors qu’il serait si simple de leur apprendre directement à écrire en tapant sur un clavier d’ordinateur.

Le raisonnement est pragmatique. Les enfants d’aujourd’hui grandissent à l’ère de l’internet et à l’ère de l’internet l’ordinateur remplace le papier crayon. Autant dans ces conditions développer leur dextérité à taper sur un clavier plutôt que de perdre du temps avec la calligraphie, les boucles les pleins et les déliés.

Le raisonnement est efficace et il ne l’est pas. Toutes les études sérieuses sont concordantes. Un enfant qui apprend à écrire ne fait pas que développer une dextérité, il devient aussi, plus vite plus fort en orthographe et en grammaire. Tout en écrivant il acquiert une mémoire du corps qui dépasse la simple capacité à écrire et lui permettra d’apprendre mieux et plus vite. Le corps participe à l’effort mental et le bonifie.

Etonnant d’apprendre que pour gagner du temps il faut apprendre d’abord et avant tout à ne pas se presser !